La préfecture de police et la ville de Paris ont dévoilé ensemble la partie publique du plan de sécurité pour les sites des compétitions des Jeux de l’été 2024. Les cartes des zones interdites de circulation automobile suscitent des inquiétudes, avec des périmètres d’exclusion très étendus, coupant la ville en deux lors de certains événements. Bien que la circulation des piétons reste autorisée en zone rouge, ils devront emprunter des itinéraires plus longs pour contourner les secteurs interdits. Les détenteurs de cartes de stationnement bénéficieront d’une dérogation, mais leurs véhicules devront être enregistrés dans une base de données et présenter un QR code. Les taxis et autobus seront interdits dans les zones rouges, créant des difficultés particulièrement importantes pour les habitants à mobilité réduite qui dépendent des lignes de bus non garanties pendant les Jeux.

 

Bien que la maire de Paris ait exprimé l’enthousiasme quant à l’impact positif des Jeux, la réalité du plan de sécurité soulève des préoccupations quant à l’accessibilité pour les personnes handicapées. Les habitants à mobilité réduite, privés de l’accès au métro en raison de son manque d’accessibilité, seront confrontés à des trajets de bus perturbés, déjà peu fiables, sans solution de rechange viable pendant les Jeux. Ce dispositif draconien pourrait même empêcher un taxi adapté aux perso

nnes à mobilité réduite de traverser une zone rouge, sauf s’il transporte un spectateur handicapé, soulignant ainsi les défis majeurs auxquels seront confrontés les Parisiens handicapés pendant l’événement.

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